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On le sait depuis peu, Google a déposé un brevet pour tracker les mouvements de la souris, à défaut de pouvoir tracker les mouvements des yeux de l'internaute, ce qui aurait été beaucoup plus pertinent :
http://www.seobythesea.com/?p=133
A ce sujet, pour ceux qui lisent le ricain et qui aiment la technique, SEObythesea est le site à lire.
Il analyse régulièrement tous les dépôts de brevet de Google et des principaux moteurs de recherche.
Certains pensent que Google à déjà intégré le tracking des mouvements de la souris dans la toolbar et dans Googe Desktop.
Cela aurait une incidence pour ceux qui aurait décidé de développer un soft de simulation de trafic depuis des sites émettant des liens vers leurs propres sites (je ne sais pas si c’est clair : en gros je veux qu’il y ait du trafic entre le site qui pointe vers mon site et mon site).
Le but de la manœuvre serait de faire croire à Google que les liens en question sont des super liens car ils transmettent du trafic.
Certains pensent que ces liens seraient considérés par Google comme des liens de qualité car ils transmettraient beaucoup de trafic et donc leur pondération serait accrue.
D’autres croient que cela permettrait d’éviter la sandbox en « qualifiant » les liens plus rapidement au lieu d’attendre  6 mois voire un an.
On dit maintenant que la sandbox ne s’appliquerait pas aux sites mais aux liens, un lien n’étant pris en compte par Google qu’après un certain laps de temps….ou qu’après un certain volume de trafic n’ait été transmis.
Vous aurez remarqué les « on dit », les « certains pensent » et  les « d’autres croient » ?
Que voulez-vous, je ne me permettrais pas d’être aussi catégorique que « certains », les certitudes étant l’apanage soit des très bons, soit des très mauvais SEO.
Personnellement, je m’en tiendrais aux hypothèses, en vous laissant le choix de vous faire votre propre opinion sur la chose.
Qui qu’il en soit, il faudrait que le soft de simulation de trafic se connecte au Net via un proxy avec un browser muni de la toolbar ou du Google Desktop, puis qu’il aille sur le site émettant un lien vers votre site et enfin qu’il clique dessus.
Puis il se déconnecterait, se reconnecterait via un autre proxy, irait sur un autre site de votre liste de backlinks et recommencerait l’opération….je vous laisse imaginer les ressources nécessaires pour simuler du trafic de masse depuis plusieurs milliers de sites.
Par ailleurs, il faudrait s’assurer que la toolbar et le Google Desktop ne soient pas équipés d’un mouchard ou ne génèrent pas de cookie permettant de les identifier, au quel cas le coup du proxy ne servirait à rien et Google se ferait un plaisir de punir l’apprenti black hat féru de reverse engineering.
Le brevet a un impact sur ce type de soft car s’il n’existait pas, il aurait suffit de charger dans le browser la page émettant le lien, puis de charger la page vers laquelle il pointe afin de simuler le trafic d’une page vers l’autre, sans se soucier de la position du lien dans la page émettrice.
Alors que la, il va falloir le faire en cherchant le lien, en jouant avec le curseur, et de la façon la plus « naturelle » possible afin de ne pas éveiller les soupçons de Google…encore un défi de taille à relever.
Qui sait encore quels autres constats Google pourra tirer de ce genre d’informations.
A mon humble avis, certains types de liens vont encore perdre de leur importance.
La bonne nouvelle c’est que le tracking du mouvement de la souris va se démocratiser et que tout le monde va pouvoir en profiter bientôt sur ses propres sites et ce gratuitement, grâce à Crazzy Egg :
http://www.crazyegg.com/
Cela nous permettra peut être de mieux comprendre pourquoi ces cons d’internautes ne cliquent pas la où l’on voudrait qu’ils cliquent, sur nos AdSenses ou sur nos boutons « J’achète » par exemple.
Via SEOmoz.org :
http://www.seomoz.org/blogdetail.php?ID=898